Actualités/ Ferme urbaine

Découverte du projet de Ferme Urbaine en permaculture par le Lycée Agricole Armand David

Étudiante en première année de BTS Aménagement paysager au lycée Armand David à Hasparren, Charlotte est venue réaliser un stage d’étude au sein de notre association. Avec les autres élèves de sa classe et 2 enseignants, ils ont effectué une étude de cas sur le terrain de notre ferme urbaine. La semaine dernière nous avons été invités au lycée agricole afin d’assister à la présentation des travaux de proposition d’aménagement de ces étudiants. Charlotte nous raconte :

 » Bonjour à tous,

Préoccupée par l’avenir de notre chère planète et de ses habitants, et grâce à l’implication de ma classe dans le projet de ferme urbaine, j’ai décidé de faire un stage au sein de l’association Graines de liberté. Voici mon expérience à la découverte de l’association, de la ferme urbaine, et notre implication dans ce projet.

En septembre, un peu après la rentrée, notre professeure de bio/éco végétale nous a parlé d’un projet qui nous semblait à tous une évidence, une ferme urbaine à Bayonne. En effet, nous sommes tous plus ou moins préoccupé par ce qui se trouve dans notre assiette. D’où ça vient, comment ça a poussé, avec quels produits, dans quelles conditions. Toutes ces questions qui trottent dans notre tête et qui ne devraient pas s’y trouver. L’urbanisation à pris une place énorme sur le territoire au détriment des espaces naturels qui rapetissent de jour en jour. Les champs se sont transformés en immeubles, les forêts en parcs urbains. Nous mangeons des aliments qui traversent la moitié de la planète et qui génèrent de la pollution atmosphérique rien que part le fait de les déplacer en camion, bateaux et… Il faut changer radicalement de mode de fonctionnement, si l’on ne veut pas que tout se finisse en catastrophe. C’est pour cela, que le projet de ferme urbaine nous a interpellé. La ville de Bayonne ne produit pratiquement plus ses fruits et légumes. Alors ce projet permettra peut être de mettre en marche un nouveau mouvement. Celui de la production de proximité.

Nous sommes donc allés faire un repérage sur le terrain, pour analyser cet environnement. Le sol, les plantes, tout est passé au crible. Il s’agissait là de savoir quels étaient les endroits les plus propices à la plantation, au développement des plantes, à leurs besoins. Nous avons donc prélevé toutes les espèces de plantes sauvages que l’on a pu trouver. Nous les avons ensuite identifiées.

Le fait intéressant quand on analyse une plante, c’est qu’en sachant ce qu’elle est, on sait aussi ce qu’elle aime. On appelle cela, une plante bio-indicatrice, car elle indique le type de sol dans lequel elle aime pousser. En fonction des plantes que l’on a prélevé, on a donc pu établir des zones différentes où les sols changeaient en composition.

Dans notre formation, nous apprenons également à réaliser des plans. Nous avons décidé de proposer chacun un plan qui pourrait représenter la ferme une fois terminé. Les idées ont fusé, avec des formes et des concepts différents. Alors bien sûr, nous n’avons pas réellement pris en compte tous les paramètres tels que l’ensoleillement, les moyens financiers de l’association… mais le cœur y était.

(cliquez sur les photos pour les agrandir)

Il nous reste maintenant un an de formation. On espère voir grandir le projet, et surtout y participer encore grâce aux savoir acquis ici en cours et là-bas, sur le terrain.

Alors voilà d’où viens mon envie de faire partie, ne serait-ce que quelques semaines, de cette association et de participer à un tel projet. Car il démontre des valeurs essentielles telles que l’entraide, le partage, le respect des autres et de soi, de la nature, des espèces qui nous entourent. Car c’est un tout, que nous devons préserver.

J’espère que la ferme permaculturelle ira loin et qu’elle sera un exemple pour d’autres projets, d’autres cultures partout dans le monde. Mais rassurons-nous, ce n’est pas la première, et loin d’être la dernière !  »

 

 

 

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